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[Épinglé] Note de Fernand Vincent à propos du projet Développer l'Afrique Autrement (DAA)

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(@webmaster)
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Début du sujet  

Je me suis demandé si ma réponse ne serait pas le moyen d'enclencher le dialogue avec les membres du comité exécutif de l'IRED d'abord et ensuite les principaux amis partenaires connus, puis inconnus.

Voici donc ma réponse à ta proposition 
 

"Gabriel FOLEU a fait un excellent travail en rédigeant cette proposition. Il doit être félicité pour ce travail.
 

Je vais donc donner mon point de vue sur cette proposition et compléter, dans le texte ci-dessous, la pensée de Gabriel.

 

  •  « Développer l’Afrique Autrement » ( DAA) est pour l’instant un programme qui  cherche à créer une coalition d'organisations et de leaders qui partagent la même  vision d'un "autre développement de l'Afrique" et qui sont engagés dans ce changement depuis plusieurs années. 

Le but de DAA n'est donc pas une démarche isolée supplémentaire, mais le désir de travailler ensemble pour renforcer notre pouvoir dans des actions futures de lobbying et de propositions concrètes de changement.  DAA  a donc besoin de coopérer avec ces « partants » pour constituer une force de changement plus grande que celles qui existent actuellement.

La participation active de chacun est donc essentielle. Je fais appel aux amis avec lesquels je suis en relation pour faire que DAA soit un projet commun, où la participation est essentielle et le pouvoir décisionnel partagé collectivement.

 

  • Ceci dit, notre future coalition, qui condamne le modèle actuel néolibéral de développement, doit proposer un   modèle alternatif.

Des valeurs communes nous rassemblent :

  • Partager équitablement nos ressources et nos revenus
  • Promouvoir une égalité plus grande entre les Femmes et les Hommes de notre monde
  • Respecter les personnes et leurs droits
  • Répondre aux besoins essentiels de tous les H +F de ce monde
  • Et plus

 Ceci suppose un changement radical par rapport au modèle qui nous domine   actuellement.

 Mais ce changement ne peut être que progressif et nous devons en premier lieu  faire l’inventaire de ce que nous avons déjà fait.

 Pour ce faire, il nous faut un cadre conceptuel.

 L'Économie sociale et solidaire (ESS), inspirée du mouvement coopératif et de ses valeurs, semble s'imposer pour guider notre réflexion, nos propositions et notre action.

Cependant, soyons objectifs, ce modèle est confronté au modèle libéral qui ne disparaîtra pas du jour au lendemain.

L'ESS représente aujourd'hui, 13% des flux financiers mondiaux, ce qui doit nous imposer d'être modestes. Notre coopération cherchera donc à progresser ensemble pour constituer une force de changement et de négociation avec les agents du modèle libéral restant en place en particulier dans le domaine de l'action actuelle des multinationales et des GAFRA.

Mais nous devons être déterminés imposer par nos actions collectives des solutions qui répondent aux valeurs de l'ESS.
 

  • Stratégiquement, nous devons, en respectant les valeurs communes que nous partageons, donner priorité aux changements dans les secteurs qui sont pour nous prioritaires  parce qu'ils répondent aux besoins essentiels des populations  (les ODD sont entre autre, un exemple d'actions à  suivre):
  • Renforcer la production, la transformation et la commercialisation  agricole de tous les pays africains  pour, en priorité, nourrir tous les habitants du continent en particulier ceux des villes et ce à prix abordables;
  •   Améliorer encore les soins médicaux, en particulier la médecine préventive et l'accès à l'eau potable de tous
  • Améliorer aussi l'habitat et les conditions de vie des habitants, en particulier en ville
  •   Fournir du travail aux jeunes et éviter les migrations dangereuses vers le Nord
  •   Renforcer l'accès à l'éducation et réformer celle-ci pour qu'elle forme des   agents de développement et non des diplômés chômeurs
  •  Faire respecter la dignité paysanne et les droits des femmes, des enfants, des vieux  et des hommes.
  • Répondre à tous les autres besoins essentiels

 

  • Or, nous avons déjà effectué depuis de nombreuses années des progrès que nous devons inventorier.

Il est nécessaire donc que chacun relève, pour ce qui le concerne et concerne les organisations dans lesquelles il est engagé, comment il a commencé à construire un autre développement.

Un inventaire le plus complet possible doit être établi. Le meilleur moyen est certainement de rédiger des études de cas pour prouver ce changement et ces innovations.

Je fais appel à mes amis africains  et européens proches pour lancer ce travail d’inventaire et de manifester aussi leurs propositions. Je pense en particulier à Déo, Mamadou, Philippe, Stanislas, Mila, Alain du Comité de l’IRED, et aussi aux autres amis avec lesquels je dialogue régulièrement : Sylvie, Sylvestre, Alfred, Poussi, Fodé, Moucharaf, Lionel, Baudoin, Jean Jacques, Jean Paul, Pierre, Maria Theresa, et bien d’autres encore.

Leurs réponses permettra de constituer un acquis novateur pour le changement et constituer  la cellule de lancement de DAA. Puis, nous utiliserons nos mailings et nous demanderons à Gabriel d’associer d’autres amis et organisations, via les moyens modernes de communication, pour renforcer notre travail et constituer progressivement la coalition nécessaire qui entreprendra alors des activités de lobbying sur les plans national, régional et international pour promouvoir un autre développement. 

 

  • C’est alors, après cet exercice d’inventaire que nous pourrons  formuler nos propositions et innovations de changement pour un autre développement et élaborer progressivement les activités et programmes globaux et spécifiques  nécessaires pour ce faire.

 

  • C’est dans ce domaine des PROPOSITIONS   que nous devons être novateurs. J’ai formulé mes propres propositions dans mon livre. Vous pouvez vous y référer.

Il est donc nécessaire que chacun décrive (par études de cas si besoin est) quelles sont ses propres propositions pour un autre développement

 

PGF suggère dans son texte que DDA s’engage déjà dans certains projets dont il a déjà formulé les lignes directrices et qui devront permettront de rassembler toutes les propositions reçues  :

  • Un outil commun  :  Une grille INFODOC permettant de retrouver les apports de chacun dans un cadre global informatisé
     
  • Un lieu où on peut trouver les écrits de certains d’entre nous pour le changement  : Créer une maison d’édition ONLINE pour rassembler les publications de certains d’entre nous et de leur organisations

Puis il suggère avec raison, car notre besoin de formation professionnelle doit être renforcé, de :
 

  • Lancer un programme de formation online MOOCs concernant la gestion et le financement de nos activités.

 PGF a par ailleurs complété le manuel de recherche de financement que j’ai rédigé en son temps et qui est encore, aujourd’hui, fort demandé, en  y ajoutant cinq chapitres. Ce nouvel ouvrage servira de base pour renforcer la gestion et le financement des nos partenaires car nous devons accroître notre autonomie non seulement politique, mais aussi économique et financière en créant des entreprises ESS que nous contrôlerons et qui nous permettront de devenir plus autonomes. Cette stratégie est essentielle et l’expérience de PGF dans ce domaine est essentielle.

 

L’IRED, fort de son expérience de réseautage de plus de 40 ans ; est intéressée à coopérer étroitement  avec DAA : Un premier pas qui devrait entraîner d’autres grandes organisations à suivre l’exemple pour renforcer notre capacité d’action future.

 

Je suggère trois étapes dans la constitution dans le temps de DAA :

 

  1. Manifester son intérêt en répondant brièvement sur une page
  2. Constituer des dossiers individuels (leaders) et collectif (association) permettant de savoir plus concrètement quelles sont les réponses déjà  réalisées et les propositions pour un autre changement (questionnaire détaillé)
  3. Un séminaire de trois jours  interafricain à Douala pour « aller ensemble plus loin » et constituer la première coalition DAA
  4. Demandes d’adhésion des individus et/ou associations à devenir partenaire (sans droit de vote, ni cotisation) mais tourné vers d’action commune.
  5. Demander son adhésion en qualité de membre de la coalition internationale DAA

 
 Et de lancer en priorité trois programmes après un premier inventaire des acquis :

 

  1. Un programme d’ECHANGES DE LEADERS en créant un Fonds d’échanges
  2. Un programme de formation (ONLINE MOOCs et séminaires résidentiels) pour le renforcement institutionnel des organisations partenaires
  3. Un Fonds d’appuis au lancement d’initiatives économiques (PME) pour renforcer l’autonomie financières des partenaires.

 

J’attends donc de vous mes amis qui recevez ce message, une première réaction prouvant votre intérêt à aller plus loin ensemble pour savoir ce qu'on veut faire ensemble.

 Fernand Vincent


   
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