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ADISCO – ATELIER PROTECTION SOL
- 21 mai 2024
- Publié par : Publisher Cyber
- Catégorie : Agriculture Ecologie Education et Information
Vers la mise en place d’une plateforme de tous les intervenants dans la fertilité des sols au Burundi
Une réunion d’échanges et de concertation entre les acteurs du domaine de la fertilité au Burundi a eu lieu au Mont Sion à Bujumbura pour plancher sur la problématique de créer ce nouvel organe consultatif.
La « dégradation des sols constitue une grande menace pour la fertilité des sols », a alerté Salvator Ndabirorere, consultant indépendant lors de son exposé sur l’état des sols au Burundi. Pour lui, la surexploitation liée à une forte poussée démographique a entraîné de nouvelles pratiques de nature à dégrader le sol. Il donne l’exemple de la dépendance de l’usage du bois comme seule source d’énergie qui va de pair avec la déforestation. Dans la région des Mirwa, note-t-il, des études de l’Isabu qui datent de 1989 montrent que 100 tonnes de terres par hectare sont emportées par des pluies chaque année. En plus de l’érosion, M. Ndabirorere révèle que d’autres sources de dégradation des sols comme la perte de la couverture végétale ou l’usage des biomasses comme sources d’énergie sont une réalité au Burundi. Le consultant Ndabirorere a indiqué que la partie des dépressions du Moso constitue la zone la moins dégradée. Pourtant, ajoute-t-il, cette partie du pays connaît un déficit hydrique. La pluviométrie y est moins abondante. Cette vulnérabilité climatique entraîne une insécurité alimentaire récurrente qui force parfois les victimes à fuir leur région. Il propose aux différents intervenants dans la fertilité des sols de mener une réflexion approfondie en vue de trouver d’autres sources d’énergie pour atténuer la ressource bois.